Le japonais avec Linux

Ecrire sous Linux sans problèmes :
Utilisation du JWPCE : (le tutoriel d’installation est sur le site côté “Affichage du japonais”)


Pour Ubuntu

1. Téléchargez les fichiers à installer sur le site et enregistrez-les sur le bureau [Desktop]

2. Ouvrez un Terminal

3. Ecrivez ceci :

Code
sudo apt-get install wine

/entrez votre mot de passe Administrateur et laissez faire et n’ayez pas peur /

4. Redémarrez votre pc (vaut mieux)

5. Ouvrez un terminal

6. Ecrivez

Code
cd Desktop

wine “le nom du logiciel JWPCE”

/et laissez faire, il vous apparaîtra la même page que pour windows sauf qu’ici, il vous donnera comme dossier de destination “C:/Windows/Temp” qui en réalité n’existe pas, mais laissez quand même/

7. Redémarrez et utilisez votre application qui se trouvera dans le menu des applications (cela peut dépendre de la version de Linux)


Pour Fedora

Même topo, sauf que vous tapez :

Code
su

/entrez votre mot de passe/

yum -y install wine

/après vous tapez/

cd Desktop

wine “nomdulogicielsurlebureau.exe”

/laissez faire/

Utilisez votre application comme sous windows, mais attention, sous Linux, des fois cela bogue, donc soyez prudents.


Ecrire normalement

Pour écrire normalement, en réalité ce n’est pas bien compliqué mais, aujourd’hui, les différentes installations de Linux possèdent déjà les fonctions japonais. Pour ce faire, allez dans “Installation de logiciels” et téléchargez “Kinput” et “Canna”, et c’est tout (les polices sont déjà préinstallées).

Vous autorisez les modifications ect, et puis vous redémarrez votre PC. Pour accéder au japonais, il vous suffit, lorsque l’écran de “Login” s’affiche, de sélectionner dans la langue “Japonais” et là, vous acceptez lorsqu’il vous sera demanderé de “changer la locale pour UTF-8”. Vous devriez avoir Linux intégralement en japonais à ce moment-là.

Pour entrer en japonais , en “hiragana” converti, rien de plus simple, il s’agit du même principe que pour l’IME :

Vous sélectionnez dans le carré ou la petite couronne le “Ninogo” et puis vous sélectionnez “Hiragana”

L’avantage d’avoir Linux en japonais, c’est qu’il est possible de garder son clavier classique AZERTY et écrire en japonais en même temps. Ce qui est à mon avis très utile.

D’autres fonctionnalités à disposition.

Un exemple d’application Linux :

La plupart du temps ce qui est bien chez Linux, c’est l’intégralité des changements qui peuvent être effectués au démarrage du PC. Car le Système d’exploitation est complètement en japonais .

Regardez mon bureau :

Regarder la télévision japonaise :

Les logiciels pour regarder la télévision japonaise sont spécifiés dans l’article “Regarder la TV japonaise et bien plus sur internet” par Tev.

Ici, nous ne pouvons utiliser que TVAnts et/ou Keyhole comme logiciel de Windows

Même topo pour les deux versions :

Code
cd Dekstop

wine “nom du logiciel”

//Vous vous demandez surement à quoi sert la commande cd Desktop. Elle sert en fait à faire un “Change Directory”, ce qui permet à la console d’exécuter les commande “wine” sur le dossier en question, de manière à ce qu’il trouve ce qu’il veut, ou plutôt ce que vous voulez.//

Pour TVAnts, il y a une spécificité en plus : pour regarder, il faut avoir des programmes Vidéo, donc des lecteurs multimédias. Sur Linux, il existe de nombreux lecteurs comme Kaffeine, Mplayer, VLC Video Lan, etc.

Pour TVAnts, après l’avoir démarré, il va vous donner un message d’erreur comme quoi il n’y a pas de lecteur vidéo, c’est alors que vous faites ceci :


Pour Ubuntu :

Code
sudo apt-get install kaffeine

ou

sudo apt-get install mplayer
/après l’installation vous tapez dans la console ou dans une nouvelle console/terminal/

Kaffeine mms://localhost:16901/1

ou

Mplayer mms://Localhost:16901/1

Tout dépend évidemment de ce que vous avez installé. Il se peut que VLC lui aussi puisse fonctionner mais je ne l’ai pas encore utilisé.


Pour Fedora

Code
su

yum -y install Kaffeine

yum -y install kaffeine-plugins

ou

yum -y install mplayer

//Le Sudo veut dire “Super User Do” , ce qui signifie en anglais “le Super utilisateur” = Adminstrateur, le maître … et Apt-get est en fait la commande pour activer l’installateur de logiciel “Adept Manager” ou “Synaptic”, et “install” veut dire ce que ça veut dire ^^.

Yum est en fait la commande pour activer l’installateur de logiciels de Fedora et “-y” est en fait la commande qui signifie “yes to all questions” pour éviter de répondre “yes” à chaque fois pour chaque fichier. //
Sur Linux il existe aussi un autre programme qui permet de regarder des contenus multimédias sur internet : Le programme MIRO Internet Tv. Une recherche sur internet vous permettra de vous le procurer. Cependant, il ne permet pas de regarder la télévision en live, mais seulement des contenus.

Les applications en plus :

Sur Linux, il existe de nombreuses applications dont Kiten et GJiten qui permettent de traduire et/ou d’apprendre le japonais.

Pour installer ces applications :

Ajout & Suppressions de Programmes > Recherche de Paquet : Kanji

Illustration de la recherche de paquets, qui peut changer pour une autre distribution, mais avec toujours le même principe. A noter que les noms des paquets changent selon la version de Linux. L’extension “fc8” ici signifie que l’on parle de “Fedora Core 8” c’est-à-dire ma distribution, or les noms peuvent un peu changer dans une autre distribution.

Après l’installation ces programmes se trouveront dans les sections “Education” et “Accessoires” de votre distribution.

Pour une autre distribution, si vous ne trouvez pas les “Paquets” qu’il vous faut, allez sur ces sites:

openSUSE Webpin Packages Search

Autres Distrib’s Fresh RPM

Vous trouverez des fichier “*.rpm” que vous ouvrirez avec l”‘Installateur de Logiciel”, dans Firefox ou autre (déjà paramétré par Linux.)

Voilà à quoi ressemblent ces applications :


Kiten


GJiten

Après que vous avez installé Gjiten, il vous faut les “dictionnaries”, car évidemment, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, il est tellement aisé de s’embêter à charger des dictionnaires, etc. Cela dit, il faut le faire et c’est très rapide. Il faut installer les dictionnaires pour qu’il puisse traduire, mais il n’y a que le dictionnaire “anglais” qui ne serve à rien (ou à afficher des messages d’erreur)

Alors téléchargez ces fichiers:

Kanjidict

Edict

Clic droit > Enregistrer la cible du lien sous

Ces fichiers portent l’extension “*.gz” qui veut dire “Archive” qu’il faut donc extraire. Clic droit > Extraire ICI. Après cela, placez les fichiers dans un dossier facilement “joignable” en console, ici le Dekstop (attention aux majuscules !). Et tapez ceci sur le terminal :

Code
cd Dekstop

iconv -f EUC-JP -t UTF-8 Kanjidic -o Kanjidic.utf8

iconv -f EUC-JP -t UTF-8 edict -o edict.utf8

A noter que rien n’apparait dans la console, mais le résultat est sous la forme d’un fichier “*.utf8” ….
Mais c’est loin d’être terminé, il reste encore quelques étapes :

Alors les fichiers que l’on vient de faire, il faut les placer dans le programme Gjiten :

“Gjiten > Tools > Preferences > Ajouter (dictionnaire)”

Là, vous parcourez jusqu’au fichier où vous avez fait le fichier “Edict” que vous ajoutez dans le “chemin” , ici “/home/****/Téléchargement”

Pour le Kanji dict même principe, allez dans l’onglet Kanji Dic.


Traduction

Il existe aussi un système de traduction en “Live” qui s’appelle “Stardict” qui est spécialisé dans la traduction du japonais, coréen, et chinois.

Installez Stardict à partir des Installateurs de programmes classiques puis vous trouverez l’application dans “Accessoires”

Une image du logiciel en utilisation :


Aucune spécificité supplémentaire n’est nécessaire pour ce programme.

Un exemple de “scan” pour la traduction :

Ici la traduction est en chinois, mais paramétrable pour le reste dans d’autres langues
Ce qui est bien dans ce logiciel c’est que les mots sont aussi épelés, en anglais bien sur, mais c’est quand même un petit plus.

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Auteur: Aresandoro