[center][/center]
TITRE :Le Japon De La Période Edo. AUTEUR :Christine Guth. EDITION :Flammarion.1996 CONTEXTE :Tout l'art. TITRE ORIGINAL :Japanese Art of The Edo Period.
RESUME :
"Promue capitale du shogunat Tokugawa en 1603, Edo - l'actuel Tokyo - eut une influence décisive sur la vie artistique japonaise.Tout au long de la période à laquelle la ville allait donner son nom ( de 1615 à 1868 ),le pays bénéficia d'une paix et d'une prospéritéqui encouragèrent fortement l'épanouissement d'une culture urbaine à la richesseet à la sophistication extrêmes. Loin de rester le privilège de l'aristocratie et des seigneurs féodaux, la pratique artistique allait peu à peus'étendre à la classe des marchands et rendre caduque la distinction entre la culture de "l'élite" et culture "populaire". Stimulés par la montée en puissance de la bourgeoisie ( en particulier dans les villes de Kyoto, Edo, et Osaka ),la peinture, les gravures sur bois,mais aussi la céramique, les laques et les tissus devaient connaître un essor sans précédent. Offrant un panorama complet sur les diverses écoles et tendances picturales du Japon à l'époque Edo, cet ouvrage se propose ainsi de replacer dans leur environnement matériel et socio-économique quelques artistes, parmi les plus célébres ( Utamaro, Harunobu, Kônin...), tout en soulignant la dynamique culturelle des quatre principaux centres urbains : la cité impériale de Kyoto, la capitale Edo, le centre commercial d'Osaka, le port cosmopolite de Nagasaki. Parmi les créations les plus fécondes de cette période, allait s'imposer l'art de l'Ukiyo-e ou "peinture du monde flottant" et ses images de volupté ( amantes langoureuses, acteurs célébres de kabuki...), reflets des nouveaux plaisirs offerts par la capitale. Subissant l'influence croissante des arts chinois et occidentaux, d'autres artistes se tournèrent vers des sujets moins licencieux, tandis que Hiroshige et Hokusai glorifiaient pour mieux les sacraliser, les paysages nippons."
Christine Guth:
Diplômée de l'Université d'Harvard,a été commissaire de nombreuses expositions sur l'art japonais à travers le monde. Elle est actuellement chargée de cours à la Faculté de Lettres de New Jersey.
Avis personnel:
Bien qu'il date un peu, c'est un livre foisonnant de couleurs, le parfum des cerisiers entre par des grandes baies ouvertes, embaumant la pièce où quelques poétes s'adonnent avec maestria à l'art du vers... où on entend crier les marchands de rue.... et où on peut rencontrer quelques belles en train de choisir un éventail bien décoré dans la boutique de l'artiste.... Bref !!! Une fluidité de langage, on est transporté par la vivacité du discours, on se ballade dans les rues des trois plus grandes villes de l'époque, et on ne sait plus où donner la tête. Les illustrations = des morceaux choisis. Un régal ! L'auteur a pris du plaisir à écrire... je vous assure : on partage ce plaisir à la lecture!
[center] [/center]
_________________ "Dormir pour échapper à celui qui abreuve de mots vains,et rêver, au bénéfice du doute, de celui qui est privé."
|