[center]Douce ivresse du soir

Circulant dans les rues en titubant,
perce-neige, Perceforest, perce-coeur,
éructant et effrayant, maladroit et fat,
des giclures rances ponctuent ses arrêts.


Le ruminant remÂche ses régurgitations,
renÂcle, recrache, rÂle et rebute
les jeunes amoureux vespéraux,
enivrés par le clair de lune.


Extase sublime de la vomissure libératrice,
souillant le binôme aux membres entrelacés
et suscitant deux nouvelles nausées immédiates.
Effet de chaîne, déchets de fait, séchant finalement.
[/center]

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Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais.

Waaaa et brrrr j'espère que c'est pas une expérience vécue c'est trop triste mais c'est beau quand même

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merci c'est sympa mais c'est une expèrience vécu malheureusement

Merci pour ta participation Kimi.


Pour continuer, un sonnet que j'ai vu en cours aujourd'hui et qui m'a bien plu :



[center]La pipe - Saint-Amant[/center]

[center]Assis sur un fagot, une pipe à la main,
Tristement accoudé contre une cheminée,
Les yeux fixes vers terre, et l'ame mutinée,
Je songe aux cruautés de mon sort inhumain.

L'espoir, qui me remet du jour au lendemain,
Essaye à gaigner temps sur ma peine obstinée,
Et, me venant promettre une autre destinée,
Me fait monter plus haut qu'un empereur romain.

Mais à peine cette herbe est-elle mise en cendre,
Qu'en mon premier estat il me convient descendre,
Et passer mes ennuis à redire souvent:

Non, je ne trouve point beaucoup de difference
De prendre du tabac à vivre d'esperance,
Car l'un n'est que fumée, et l'autre n'est que vent.[/center]

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Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais.

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Ouais ! Un topic sur la poèsie. J'aime beaucoup la poesie meme si les miennes sont aussi belles que la crotte fraiche d'un chien posé sur la tête d'un homme (A chier donc =3).
Bref, pour commencer je vais mettre la poesie de Shaman King, celui de Matamune.

Le Mont Osorezan. Le revoir

Pour Yoh...
La personne que tu attends n'aura pas de pensée melancoliques. Ni la moindre trace de tristesse.
La personne que tu rencontreras, tu le rendras pas malheureuse.
Abandonné en chemin, tu n'écoutes que toi. L'amour n'est que rencontre et séparation. Un morceau d'étoffe transparent, le revoir. Le Mont Osorezan.

Pour Anna...
Celui qui plie les 1000 grues de papier origami pour toi. Songe à ton chagrin qui reste mystère. Un tourment qui te poursuit durant la nuit.
Celui qui plie les 1000 grues de papier origamin pour toi. Songe à ton chagrin qui reste mystère. Un tourment qui te poursuite durant le jour.
Ta fiérté est inébranlable. Pourtant un promesse tu attendras. L'amour n'est que rencontre et séparation. Un morceau d'étoffe transparente. Le revoir. Le mont Osorezan.

Et a moi-meme. Un viellard millénaire. S'éloigne enfin du chagrin. S'éloigne a jamais. Son Âme est fragile Se sépare de cette gangue de tristesse qui l'entoure. Se sépare sans tombeau où reposer.
Une longue existence prend fin... Si seulement une nouvelle année s'ouvrait a lui.
L'amour n'est que rencontre et séparation. Un morceau d'etoffe transparent. le revoir. Le Mont Osorezan.
Même si je m'habitue a ce corps qui n'est pas mien. Je ne m'encombre pas d'une joie suprême ou d'un sentiment de culpabilité, pourvu que j'arrive a placer un sourire.

Ce poeme ne verse pas dans la mélancolie, de ce pays qui brille de tous ses eclats au-dessus de nos têtes, l'on ne voit que la statue de pierre Jiso. L'amour n'est que rencontre et séparation. Un morcueau d'etoffe transparent. Le revoir.
Le mont Osorezan.

Même si j'arrive pas a tout comprendre. J'adore ce poeme... Bwarf.

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"LE MONT OSOREZAN. LE REVOIR"

[center]Madrigal

Ma fille - ma, car vous êtes à tous,
Donc aucun d'eux ne fut valable maître,
Dormez enfin, et fermons la fenêtre :
La vie est close, et nous sommes chez nous.

C'est un peu haut, le monde s'y termine
Et l'absolu ne se peut plus nier ;
Il est si grand de venir le dernier
Puisque ce jour a lassé Messaline,

Vous voici seule et d'oreilles et d'yeux,
Tomber souvent désapprend de descendre.
Le bruit terrestre est loin, comme la cendre
Gît inconnue à l'encens bleu des dieux.

Tel le clapotis des carpes nourries
A Fontainebleau
A des voix meurtries
De baisers dans l'eau.

Comment s'unit la double destinée ?
Tant que je n'eus point pris votre trottoir
Vous étiez vierge et vous n'étiez point née,
Comme un passé se noie en un miroir.

La boue à peine a baisé la chaussure
De votre pied infinitésimal,
Et c'est d'avoir mordu dans tout le mal
Qui vous a fait une bouche si pure.[/center]

Alfred JARRY (1873-1907)

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Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais.

Je vais devoir apprendre un poème plutôt célèbre de Paul Eluard : "Liberté, J'écris ton nom"

[center]Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté[/center]

Je sens que ça va être quand même un peu long à apprendre^^

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Signature trop grande