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exilé sur le sol au milieu des huées,
ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
L'albatros_Baudelaire

L'éternité _ Rimbaud (mai 1872)

Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.

Ame sentinelle,
Murmurons l'aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.

Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.

Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s'exhale
Sans qu'on dise : enfin.

Là pas d'espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.

Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.



Sensation _ Rimbaud

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien,
Mais l'amour infini me montera dans l'âme ;
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux- comme avec une femme.

on s'y croirais

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exilé sur le sol au milieu des huées,
ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
L'albatros_Baudelaire

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exilé sur le sol au milieu des huées,
ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
L'albatros_Baudelaire

Quelquefois en passant devant l'hôtel il se rappelait les jours de pluie où il emmenait jusque-là sa bonne en pèlerinage. Mais il se les rappelait sans la mélancolie qu'il pensait alors devoir goûter un jour dans le sentiment de ne plus l'aimer. Car cette mélancolie, ce qui la projetait ainsi d'avance sur son indifférence à venir, c'était son amour. Et cet amour n'était plus.

Marcel Proust

désolée, je sais que c'est pas de la poésie
mais j'aime beaucoup ce petit extrait de (auteur complexe à souhait, comme on les aime ) que j'ai du analyser en cours.

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exilé sur le sol au milieu des huées,
ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
L'albatros_Baudelaire

je raconte l'histoire d'un ami ok

sache ma laura préférée

que personne entre nous n'est parfait
que je ne déclarerai jamais forfait
même si tu te sens mal protégée
et si tu cherches le garçon musclé
qui te regardera avec ses yeux dorés
alors sache que c'est insensé
de ta part ma bien-aimée


sache ma laura préférée
que je resterai toujours à coté
et si t'as besoin de te réfugier
je t'offrirai mon coeur tout entier

dommage que je ne suis pas doué
pour t'écrire des poèmes argentés
pour guérir mon coeur tout blessé
pour décrire ton visage tout bronzé
tu m'as dit que tu te sens pas attirée
par mon physique mal dressé
et que tu peux toujours m'adorer
et en même temps tu ne peux pas m'aimer
pourquoi veux tu me laisser
pourquoi prends-tu un chemin opposé
à celui que j'avais bien tracé

j espère que le soleil va chasser
ce mauvais temps qui a assez duré
et que la pluie cessera de ruisseler
sur la fenêtre de mon grenier

sache ma laura préférée
que moi j'accepterai
ta décision telle qu'elle est
même contre coeur je le ferai

sache ma laura préférée
que je resterai à tout jamais
l'homme qui t'as tant aimé
et que t'as chagriné

oh ma laura préférée

c'est à toi qu'elle est destinée
cette chanson que j'ai composée
pour te dire.... réfléchis bien avant de te décidé...

car je suis dans l'obscurité

the end
c'est l'histoire d'un ami à moi alors j'ai écrit ça en prenant son role

Tristesse_Alfred de Musset

J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.

Très beau poème, je trouve...

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exilé sur le sol au milieu des huées,
ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
L'albatros_Baudelaire

L'esprit s'envole au rythme du coeur
Je vagabonde,ailleurs
Je pense,j'imagine donc j'écris
au fur et a mesure que j'avance,je pleure je ris
Je passe de plaines ardents a des nuages trop doux
Le monde réel est si proche mais je suis loin de tout
Je ne sais plus,je ne sais rien
Tout ce melange se mélange dans un paysage sans fin
La plume écrit ce que je ne peux dire
Je n'ai pas le temps de le lire
Pour l'instant je reste en contemplation
Sur pause,j'eject,je jette puis change de cassette
Je ne sens rien,je n'entends rien,pas de musique de fond
J'essaye de comprendre,je me prend trop la tete
Je respire,j'étouffe,je meurs
J'halete,touche dans un ultime élan mon coeur
Soudain je suis rammené a la raison
La paysage se déchire,j'ai plus d'inspiration
La simple feuille s'envole dans un courant d'air
Va tomber,fait tomber un monde,a terre
Dans un dernier souffle,un dernier élan,
Un dernier vers...

C'est de moi...

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Même la pensèe d'une fourmi peut toucher le ciel..

Félicitations car j'ai pris beaucoup de plaisir à te lire
c'est fluide et agréable.

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