Hélas j'ai été particulièrement peu servi (et peu serviable) en philo et tout ce que j'expose ne sort que de mon ressenti personnel, qui doit donc probablement être beaucoup moins étayé que le tien. Je vais essayer de répondre point par point, parce que dans ce genre de débat on a vite fait de se perdre ou de se focaliser sur la phrase qui nous dérange et de délaisser tout le contexte qui va avec.
J'utilise le présent de vérité générale pour éviter de cumuler les "je pense", "mais ce n'est que mon avis", "de mon point vue", etc... Mais de mon point de vue ce n'est que mon avis ... enfin je pense.
Si tu relis mon post, tu verras que je ne pose pas l'éducation comme seul facteur, mais comme faisant partie des facteurs probables.
Ca se résumait en gros à : Génétique, Education, Environnement (Expérience aussi peut-être, mais on peut le mettre dans l'environnement)
J'ai d'ailleurs tendance à croire que ça résume foncièrement tout ce que nous sommes.
On pourrait encore plus résumer à Acquis/Inné, mais là ça nous aiderait plus vraiment.
Pour ce qui est des machines à tuer, mon exemple de la brousse plaçait plutôt l'homme comme animal justement, sujet à ses pulsions instinctives (l'autodéfense, la reproduction, etc...). La limite de mon argumentation ici est plutôt du côté du fait qu'un viol n'a rien d'un besoin de reproduction, et que donc la comparaison animale n'est peut-être pas valable ici, même si on pourrait considérer le besoin de sexe très humain comme une évolution du besoin de reproduction animal.
Après pour ce qui est de l'effet de l'environnement et de mon exemple pavillon/cité, j'ai pas très bien compris ton point de vue.
Pour ton racisme (que tu utilises comme exemple et par conséquent exemplaire
), la question serait de savoir pourquoi tu l'es, les causes (souvent du manque d'information/éducation, ou de la peur, ou encore du "si ya des immigrés, je gagne moins, alors dehors"). Vouloir persister dans l'erreur est souvent du au fait qu'un adulte a tendance à ne plus accepter de se remettre en question. On retrouve ça dans la plupart des débats, où quand on s'est forgé un avis qu'on estime construit (ou pas) on n'accepte plus de faire machine arrière, peu importe l'argumentation adverse (ça pourrait très bien nous arriver ici aussi). On a tous dans notre entourage un pote très sympa mais qui campera jusqu'à la mort sur ses positions, même si on lui explique par A+B qu'il a tord.
Pour la répression je suis complètement d'accord, les crimes ne peuvent pas rester impunis. Je parle plutôt de la recherche qui doit s'effectuer en parallèle, des questions qu'on doit se poser pour essayer de faire évoluer les choses. Tout ça encore une fois pour déterminer plus précisément les causes de tout ça que par "il est détraqué".
Pour l'innocence, tout le monde l'est et personne ne l'est. D'un côté on peut penser que tout ce que tu as d'inné vient de tes parents, et que tout ce que tu as d'acquis vient de l'extérieur. Mais bon on est d'accord que ça n'excuse pas.
Encore une fois mon discours n'a pas pour but d'excuser quoique ce soit. Il s'agit simplement de dépasser la simple répression, utile encore une fois mais pas suffisante pour faire avancer "l'humanité" (youhou, en voilà un grand mot).
Après, est ce qu'on possède la connaissance, ne serait-ce que scientifique, ou bien psychologique pour répondre à ça, seul Chuck Norris pourra nous guider.