C'était le premier match du premier sumo africain au Japon, et il l'a gagné. Au Grand Tournoi de Sumo du Printemps, à Osaka, Abdelrahman Ahmed Shaalan alias Osunaarashi ("La grande tempête de sable") était très attendu.

1m89, 145 kilos, il a commencé la lutte à 15 ans en Egypte, son pays natal, et, après une médaille de bronze au championnat du monde junior en 2008, a été le premier de son pays à être accepté dans une écurie japonaise, qui n'ont le droit de former qu'un étranger par an et par écurie.

Agé de 20 ans, il a renversé son adversaire Yuya Fukuzato, 18 ans.
"Le jour d'aujourd'hui est la date de naissance de ma carrière de sumo, j'en été très excité", a expliqué Shaalan, qui appartient à l'écurie Otake.

Le maître de l'écurie l'a félicité, mais a précisé qu'il était pas assez accroupie, et qu'il manqué de souplesse. A l'Asahi Shimbun, il explique avoir accepté le jeune homme par reconnaissance de sa persévérance, et parce qu'il avait atterri au Japon, l'année dernière, alors que tant d'étrangers le fuyait.

Son objectif, devenir un Yokozuna, un grand champion, honneur que de rares étrangers, Hawaïens, Bulgares ou Mongols ont réussi à conquérir.

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