voir la légende de la lame à l'Âme
Les épées sont devenues le symbole des guerriersL'époque de 900 à 1530 après J.C. est considérée par les collectionneurs et les historiens comme l'époque des anciennes épées, les Koto.
Durant la seconde moitié de la période Heian (794 - 1191) il se développa toujours plus de classes de Samurais
appelées autrefois Bushi, guerrier. (c'est toujours bon à rapeller lol)
Les siècles de guerres civiles qui suivirent ont été imprégnés par plusieurs batailles plus ou moins importantes
entre les princes rivaux, les Daimyo. L'intéret de ces personnages tournait principalement autour du sujet qui avait les meilleurs soldats,
les meilleurs chevaux, les meilleurs stratagèmes et bien-sûr les meilleurs armes.
La qualité de la lame fut alors de grande importance. Comme les Bushis se battaient exclusivement à dos de cheval, les épées étaient proportionnées en conséquence et mesuraient souvent plus de 1,30m de long.
Alors que les autres armes comme les Naginata, une hallebarde,
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ou comme les arcs et les flèches n'étaient utilisées qu'en cas d'urgence lors d'un combat, les épées, elles, étaient constamment portées et devinrent ainsi le symbole du statut de guerrier.
ProductionYasutsuna, le maître de l'épée était un des experts de la forge qui, en ce temps là, en l'an 900, vivait dans la province de Hoki.
La plupart des forgerons les plus connus dans l'histoire du Japon vécurent à l'époque des anciennes épées (de 900 à 1450).
Même l'origine des meilleures épées dépendait de la région et ce à cause de la nécessité de certaines conditions que demandait un travail de grande qualité: par exemple un gisement suffisant en bronze et en charbon de bois, de l'eau de moindre dureté et un climat doux.
Les provinces suivantes remplirent ces conditions demandées et c'est pourquoi elles devinrent le lieu d'habitation de plusieurs forgerons forts connus: Bizen, Yamashiro, Yamato, Soshu et Mino.
Environ 80% des lames produites provenaient des "cinq anciennes écoles".
Biensûr chaque Ryu s'étendit sur plusieurs branches au cours de l'Histoire.
Les 70 années qui suivirent 1467 furent nommées l'époque Sengoku.
Les guerres civiles eurent alors leurs points culminats en intensité et en ampleur. Les relations de force se concentraient principalement entre de grands princes nommés Takeda ou Oda.
Comme le besoin d'armes augmentait constamment (à cause de l'introduction des armées de masse, des fantassins...) les forgerons décidèrent de produire à nouveau en quantité des épées de moindre qualité. La qualité laissait à désirer car les forgerons ne pouvaient pas en ce temps là, produire leur propre acier.
L'épée doit être dégainée plus facilementAu début de l'époque des nouvelles épées, appelée Shinto (1530 - 1867) Oda Nubunaga et Toyotomi Hideyoshi mirent fin aux guerres et réunifièrent l'empire.
L'épée ne fut plus aussi souvent portée avec l'armure mais fut insérée avec le tranchant vers le haut entre le Obi et le Kimono.
Les Bushis devinrent alors Samurais, les soi-disant "serviteurs" et prirent en main le pouvoir exécutif du régime. Tokagawa Leyasu reprit la fonction du shogun après Toyotomi Hideyoshi, et après la dernière grande bataille de Sekigahara beaucoup des guerriers devinrent pratiquement sans emploi.
Ces ronins allèrent à travers le pays en tant que Shugyosho, à la recherche du vrai chemin de l'épée.
L'un d'eux était le célèbre Miyamoto Musashi. Il y eut plusieurs duels. L'épée devait devenir plus facile dans son maniement et devait être plus rapide à dégainer car on ne se battait pas en armure contre un adversaire certes seul mais honnête, cependant on était habillé de façon normale et devait affronter plusieurs agresseurs lors d'une embuscade.
Il en était de meme pour les Samurais qui étaient sous les ordres du régime: il existait toujours des complots et des initrigues, tout le monde n'était pas bien intentionné. Eux aussi devait être en mesure de pouvoir dégainer rapidement leurs armes.
La nouvelle façon de porter l'épéeLa nouvelle façon de porter l'épée était confortable et pratique. Les épées furent choisies en accord avec les différentes écoles de combat d'épée.
Elles devinrent alors plus courtes que les anciennes épées, mais elles se différenciaient dans la puissance de l'arc, dans les longueurs précises, dans la largeur de la lame, dans les détails et aussi dans leur profil.
Le fait que toutes les personnes possibles portaient une épée, Shogun Tokugawa Leyasu ordonna que les Samurais devaient porter deux épées, le long Katana et la plus courte Wakizashi.
Ceux qui n'appartenaient pas à la classe des Samurais (droit de naissance) n'avaient pas le droit de porter une deuxième épée.
Il y a eut de plus en plus souvent des altercations lors de moments défavorables, comme par exemple lors d'un repas, c'est-à-dire dans une pièce fermée où il n'y avait pas beaucoup de place.
C'est alors que le maniement d'une plus petite épée fut apprécié. Cela devint un facteur de sécurité de grande valeur pour beaucoup de personnes.
Alors que la longue épée était souvent mise de coté par courtoisie, la petite épée, elle, restait toujours dans le obi et fut également prise au lit.
Durant les années qui suivirent, une panoplie de trois armes était très souvent commandée chez les forgerons: une épée longue, une courte et un poignard, le Tanto, tous dans le meme style. C'est ainsi que pratiquement tous les chateaux et les grande villes devinrent des centres de l'art de la forge d'épée. L'art de la forge d'épée s'éteignit vers la fin de l'époque Tokugawa (jusqu'à 1867).
Les épées produites dans cette période sont de plus en plus décorées avec des gravures ayant un support en or ou en argent.
Plus de la moitié des épées existantes encore de nos jours ont été fabriquées à l'époque des nouvelles épées.
La période qui suivit l'ouverture du Japon vers le monde occidental et la restauration Meiji, c'est-à-dire l'abolition de la classe des samurais, est connue comme le temps de l'épée moderne (à partir de 1867) mais n'est pas importante en vue de la mauvaise qualité de ces épées.
Durant l'ère Meiji (1867 - 1912) il n'exista plus un seul bon forgeron.
La collection internationnal d'épée, surtout la collection américaine eut son apogée au tournant du siècle.
Au début de l'ère Showa (à partir de 1926) on se rappela de ses propres valeurs nationales de telle sorte que la production de bonnes épées, meme modérée, fut reprise. Les épées des soldats du temps de la seconde guerre mondiale, les Gun-to, sont très recherchées par les collectionneurs.
Cependant celles-ci ne peuvent pas porter le nom de Katana, l'épée du samurai à cause de leurs dimensions et de leurs qualités.
Après la seconde guerre mondiale, au Japon, les soldats américains sautèrent sur l'occasion d'échanger toutes sortes de nécessités contre une épée et ainsi de commencer une considérable collection à prix moindre. Ceci fut la seconde apogée de la collection américaine.
De nos jours, il ne reste environ que 100.000 épées au Japon.
La plus grande partie est répartie entre plusieurs collectionneurs dans le monde entier. Comme déjà énoncé ci-dessus, l'Amérique possède le plus grand nombre. (accrochez-vous ceux et celles qui veulent en collectionner
)
L'Âme de l'épéeLes Samurais s'entrainaient leur vie entière avec l'épée. Le Katana fut plus qu'un compagnon pour eux. Il était l'Âme du samurai.
Avant qu'un Samurai n'acheta une épée, il fallait voir un forgeron qu'il connaissait afin de vérifier la dureté de la lame, la flexibilité et la dureté de l'acier.
L'épée comme un signe de personnalitéL'épée faisait partie du samurai, ils formaient une identification psychique. La magie qui en sortait, comme par exemple les formes rituelles dans le maniement quotidien des armes, fut une relation que l'homme entretenait avec son arme.
L'arme reflétait le point de vue de son possesseur. Certaines personnes sont capables de dire le nom du possesseur en étudiant la lame de son épée.
Dans la tradition des armes coupantes, le katana se voit attribuer le tribut mystique du samurai.
C'est un objet de vénération, un phénomène invariable, du moment où un maître connu et estimé l'a forgé, du moment où le père le donna à son fils et le maître à son élève.
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