La chronique jeux vidéo d’Ohlwë

Partir en vacances en camping avec ses enfants : 3000 francs
Un café en terrasse : 5 francs
Faire plaisir à son fils en lui permettant de jouer sur une borne arcade : ça n’a pas de prix… enfin si…. 100 francs…. par jour !
Car oui, si le budget vacances de mes parents se fut trouvé amputé lors des vacances d’été au camping de Saint-Brévin-les-Pins, c’était bien à cause mon addiction à un jeu Néo Géo.

Ahhh les bornes arcade, un plaisir que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitreeuh !!! Ou quasiment plus et pourtant moult hits ont bercé notre jeunesse et allégé nos porte-monnaie. Enfin bercé…disons plutôt agité dans le cas de cette série ^^

Heureusement aujourd‘hui des compilations sont présentes sur les consoles de salon, permettant aux nostalgiques comme aux néophytes de prendre du plaisir et (re)découvrir ce petit bijou d’humour !

Car sous ses allures de joyeuse boucherie, Metal Slug est un concentré de fun et de parodies en tout genre. Fini de sprinter jusqu’à la fin d’un niveau pour aller rosser le boss, place à l’admiration des sprites et aux animations qui se déroulent en arrière plan, le jeu en devient même une chasse aux références tant elles sont omniprésentes : Terminator, Independance Day, Straship Strooper…

Le schéma reste cependant très classique : armé de notre Rambo des bacs à sable, on parcourt les niveaux, esquivant grenades et tirs ennemis à tout va, chevauchant montures mécaniques (Metal Slug faisant référence au tank que l’on peut contrôler) et animales et délivrant dans la mesure du possible les pauvres prisonniers barbus rappelant Tom Hanks dans « Seul au monde ». C’est après quelques minutes frénétiques de carnage à base de soldats, zombies ou encore extraterrestres que l’on se retrouve face à face avec le boss de fin de niveau. Ce duel aux allures de David contre Goliath, mettra vos réflexes à dure épreuve tel un danseur de limbo Suédois lors d’un concours organisé par une tribu pygmée.

Si la difficulté n’est pas impressionnante, on remerciera tout de même le continu infini absent des bornes arcades, car réussir un niveau (et pour les acharnés, le jeu entier) sans mourir et ainsi maximiser le nombre de points reste le principal attrait de cette série. Bien entendu la série est jouable à 2, ce qui facilite nettement le challenge proposé et par la même occasion lui fait perdre un peu de son intérêt.

Joueurs, joueuses, même si l’âge d’or de l’arcade n’est plus, sachons partager ces petits trésors du monde vidéo ludique et comme un grand philosophe l’a dit :

« Vous avez des armes ?
– Non.
– Alors vous ne sauverez personne. »

John Rambo

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