Sega présente une console révolutionnaire
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Sega présente une console révolutionnaire

On croyait Sega bien retiré du monde des consoles de jeu depuis l’aventure Dreamcast mais le constructeur revient en force en proposant un tout nouveau concept de jeu, le “Toy let’s” à mi-chemin entre console de jeu et borne d’arcade.

Plus fort que le Playstation Move ou le Kinect, Sega a mis en place une technologe révolutionnaire permettant de contrôler les jeux vidéo grâce à sa bite. Vous avez bien lu, Sega vient d’inventer l’urinoir console de jeu. Désolé les filles mais les jeux sont réservés aux garçons. Au dessus de l’urinoir un jeu vidéo s’affiche sur un écran LCD, et pour jouer il faut déplacer son jet d’urine sur des capteurs. Par exemple dans certains jeux il faut effacer des graffitis, dans d’autres il faut soulever la jupe de filles etc. Et le petit plus c’est qu’à la fin on peut voir combien de millilitres on a uriné et donc remplacer le traditionnel concours de “qui a pissé le plus loin” par “qui a pissé le plus”.

Certains vont critiquer la durée de vie du jeu ou le fait que l’on ne puisse jouer que dans certaines toilettes de restaurants japonais mais je pense que ce concept révolutionnaire pourrait être amélioré et arriver dans tous les salons d’ici l’années prochaine. Qu’en pensez-vous?

Wonder Festival Été 2011
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Wonder Festival Été 2011

Hier je suis allé faire le tour du Wonder Festival (Wonfest), édition été 2011. Si vous ne le savez pas encore c’est le rendez-vous bi-annuel des passionnés de figurines. C’est un salon qui se tient chaque année en été et en hiver au Makuhari Messe, le plus grand parc d’exposition de Tokyo, et occupe les 8 halls principaux. C’est gigantesque. Toutes les grandes marques viennent présenter les modèles de figurines qui vont sortir dans les mois à venir; mais les petits artisans, les vendeurs de matériel et les magasins d’articles d’occasion sont aussi très nombreux. Le Wonder Festival est également un évènement qui attire énormément de cosplayers. Entre les figurines et les cosplays c’est le salon rêvé pour ceux qui aiment la photo.

wonder festival 2011

wonder festival 2011

wonder festival 2011

Cet été j’ai particulièrement apprécié le stand gigantesque mis en place par Good Smile Company et Max Factory. On pouvait y voir toutes leurs figurines sorties depuis 2011 (ça fait un sacré paquet) et ils y ont été fort sur l’animation avec des joueurs de taiko, des fumigènes et une grande scène pour les annonces.

J’ai été déçu en revanche par Medicos qui a décidé de ré-éditer l’une des plus belles figurines de Sangoku Super Saiyen qui ait jamais été faite mais en la massacrant complètement avec des cheveux genre translucides.

Je vous ai mis quelques (centaines de) photos dans la (nouvelle) galerie du site. Attention, je pense qu’il est sage de déconseiller la partie “Adulte” de la sélection aux moins de 18 ans… aller disons 16 ans à la limite mais c’est parce que c’est vous.

-> Le lien direct

En revanche je n’ai pas eu le courage de faire la queue devant chaque cosplayer pour le prendre en photo (c’est du chacun son tour et il y avait trop de monde). Mais je vous ai fait une bonne vidéo (bonne en longueur pas en qualité malheureusement) qui montre l’ambiance du salon avec la zone principale de cosplay au début suivi par les 3 halls qui accueillaient les grands stands.

MadWorld
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La chronique jeux vidéo d’Ohlwë

Si je vous parle de The Spirit, 300 ou encore de Sin City, vous pensez à… ? Frank Miller bien sûr. Rajoutez-y une grosse dose de jeux vidéo et on obtient alors :

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A priori tout ce qu’il y a de plus classique, ce beat’em all sorti sur Wii se démarque de ses concurrents par quelques aspects particulièrement travaillés.

Vous incarnez Jack, croisement magique entre Bruce Willis et Hellboy, (autant dire Badass à l’ancienne, tirade qui fuse et charisme +100), embarqué dans une télé-réalité où l’unique but est de survivre face à des hordes de concurrents acharnés. À la clé, une belle somme et la gloire télévisée. Un peu léger me direz-vous, mais dépassé le début du jeu, le scénario s’étoffe et laisse place à une critique de la société actuelle par le biais de la télé-réalité, le tout saupoudré d’une dose de cynisme et une grosse poignée de second degré. On obtient alors une histoire prenante et qui pourrait bien en surprendre plus d’un !

Pour les sceptiques qui restent au fond de la salle, parlons du gros point fort du jeu : ses graphismes. Si j’ai cité Frank Miller un peu plus haut ce n’est pas dans l’intention d’étaler une culture florissante ou d’avouer par quelques manières une nerd attitude, mais bien parce que le visuel du jeu est un hommage à l’homme et à ses œuvres.

Un jeu, quatre couleurs ! Le noir et blanc qui donnent au jeu cet aspect de comic américain, le jaune pour les onomatopées apparaissant à chaque choc, à chaque coup donné et enfin le rouge sang qui vient marquer la pupille du joueur par hectolitre avec humour. L’effet produit est unique et vraiment appréciable.

Les graphismes c’est bien beau, mais n’a-t-on pas parlé de savater des méchants ?

Exactement et pour cela rien de tel qu’un bon vieux système de scoring typiquement arcade offrant par la même occasion une rejouabilité assez sympathique. Le système est simple, plus vous frappez, broyez, déchiquetez, empalez vos ennemis, plus le score augmente jusqu’à atteindre un certain palier qui vous permettra de débloquer l’accès au boss du niveau.

Tout ça me semble un brin répétitif qu’en dites-vous ?

En effet et c’est pour cela que les niveaux regorgent d’armes et d’objets (batte de baseball, feu d’artifice, bouteille, poubelle…) pour pimenter votre partie et offrir un joli lot de combinaisons.

De courts minis jeux présentés par le Baron Noir et sa charmante assistante viendront changer la monotonie de votre carnage à un certain palier de points, le tout donnant lieu à des cinématiques assez cocasses entre les deux personnages et permettra de renouveler le rythme de la partie.

Et la wiimote dans tout ça ? Car ne l’oublions pas ce jeu tourne sur Wii et les développeurs ne sont pas tombés dans le piège de l’utilisation abusive du motion controler. Son utilisation reste simple et efficace, servant à mimer certaines fatality ou QTE. Pas d’agitation frénétique des bras ou autres gymnastiques inutiles comme on peut en voir trop sur certains jeux.

Mais tout n’est pas rose dans le monde de Jack et on pourra regretter la faible durée de vie du soft ainsi que les passages en moto, plus anecdotiques qu’autre chose. Dommage car conduire un bolide digne de la célèbre deux roue du manga Akira aurait pu être plus jouissif si mieux exploité.

Au final cette petite balade dans le monde de la baffe et de la savate s’avère très surprenante et remplit son rôle primaire à merveille, à savoir se défouler sans prise de tête et avec le sourire !

Jeu approuvé

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MadWorld

Plate-forme: Nintendo Wii
Année: 2009
Genre: Action, Beat’em all
Nombre de joueurs: 1
Editeur Sega
Développeur PlatinumGames