Lève toi et marche!
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Lève toi et marche!

cellules soucheHier, une équipe de chercheurs japonais a annoncé avoir réussi à redonner à un singe paralysé l’usage de ses membres en utilisant des cellules souches.

C’est le professeur Hideyuki Okano et son équipe de l’université Keio qui sont à l’origine de l’exploit. Dans le passé ils avaient déjà obtenu des résultats similaires sur des souris mais jamais sur un primate. Le singe a commencé à bouger ses membres deux à trois semaines après l’injection de cellules souches pluripotentes induites pour réparer sa colonne vertébrale. Après six semaines il avait regagné 80% de sa force et pouvait sauter presque normalement.

Même si les résultats obtenus avec les cellules souches sont prometteurs les chercheurs précisent que l’on est encore loin des premiers essais sur les humains.

Tetris pour lutter contre les traumatismes
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Tetris pour lutter contre les traumatismes

tetris J’ai arrêté Tetris car je n’arrivais plus à perdre, mais je pourrais m’y remettre si je subis un grave traumatisme car apparemment ça pourrait m’aider. C’est en tout cas ce qu’a démontré Emily Holmes de l’Université d’Oxford. Selon elle les flashbacks sont l’un des plus gros problèmes du stress post-traumatique, par exemple les soldats qui reviennent de la guerre revoient des scènes violentes tout le temps, et les personnes victimes de ces flashbacks ont plus de chance de mourir d’un accident ou d’une maladie que les autres. Après quelques expériences dans lesquelles des volontaires ont joués une trentaine de minute à Tetris après avoir été exposés à des images choquantes il en resort que le jeu aide à diminuer les flashbacks stressants. Selon la scientifique c’est la concentration visuo spatiale qui empêche la mémoire de “se solidifier”.

Et qu’on ne vienne plus me dire que les jeux vidéo sont mauvais pour la santé!

Le retour des mammouths d’ici 4 ans?
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Le retour des mammouths d’ici 4 ans?

mammouth_laineux Le professeur Akira Iritani de l’Université de Kyoto affirme pouvoir cloner un mammouth dans les 4 ou 5 années à venir. Pour se faire il compte s’appuyer sur une technologie développé par un autre scientifique japonais, le professeur Teruhiko Wakayama, qui a réussi à cloner une souris congelée durant 16 années.

Selon le scientifique nous avons la technologie et il suffirait de trouver un échantillon de tissu de 3cm² “en bon état” sur un mammouth congelé pour pouvoir prélever des cellules congelées et les introduire dans des cellules oeuf d’une femelle éléphant pour voir naître un mammouth deux an plus tard. Le professeur rappelle que les techniques de clonage ont beaucoup évoluées pour atteindre jusqu’à 30% de succès avec certaines espèces.

Cloner un mammouth permettrai de l’étudier pour tenter de comprendre pourquoi l’espèce s’est éteinte il y a 5000 ans, mais il faudra d’abord surmonter les difficultés techniques et penser aux problèmes éthiques mais aussi matériels car, rappelons le, un mammouth peut atteindre plus de 4m pour un poids de 8t.

Rendre les cellules cancereuses fluoresentes
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Rendre les cellules cancereuses fluoresentes

Le groupe Tetsuo Nagano de l’université de Tokyo a développé un pigment rouge fluorescent baptisé Tokyo Magenta qui permet de colorer en rouge les cellules cancéreuses.

cancer-cellules-rouge

Plus précisément le pigment cible une molécule et détecte différentes substances qui sont produites par des tumeurs pour ensuite les colorer en rouge fluorescent. Ce système pourrait à l’avenir permettre de dépister plus facilement les cancers.

Mais l’équipe ne compte pas s’arrêter là et espère bien pouvoir créer toute une gamme de marqueur fluorescents pouvant détecter une grande variété de substances et ainsi aider à diagnostiquer et traiter toute sorte de maladies.

La moto qui roule au caca
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La moto qui roule au caca

Au Japon on fait de tout avec le caca. Certains en font de la viande et d’autres… du carburant. Sur la même lignée que la DeLorean de Retour vers le futur qui voyage dans le temps grâce aux ordures, voici la Toilet Bike Neo.

moto-toilettes

moto-toilettes-toto

C’est le célèbre constructeur japonais de toilettes Toto à qui l’on doit cette merveille. Elle a été créée dans le cadre du “Défi Vert Toto” visant à réduire de moitié les émissions de Co2 dans les salles de bain d’ici 2017.

Mais attention, même si le siège qui a été remplacé par des toilettes laisse penser qu’il suffit de se soulager pour faire avancer la moto, le constructeur précise tout de suite sur son site internet que cet élément est purement décoratif, dans un but promotionnel. La moto fonctionne grâce aux eaux usées des toilettes qui ont été traitées et compressées pour servir de carburant.

Le projet qui paraît loufoque à première vue pourrait bien déboucher un jour sur l’utilisation à grande échelle d’une nouvelle source d’énergie. Mes amis vous avez tout faux. L’énergie du futur ça n’est pas le solaire ni l’éolien. C’est le caca!

Des cordes de violon en toiles d’araignées
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Des cordes de violon en toiles d’araignées

La toile d’araignée est un matériau qui a de l’avenir. Le professeur Shigeyoshi Osaki de l’Université médicale de Nara prouve son utilité en dévoilant cette semaine son violon dont les cordes ont été tissées à l’aide de la soie de 300 araignées. Le son de celui-ci serait selon le créateur de l’instrument “doux et profond”.

Mais pour le scientifique l’utilité de la soie d’araignée ne s’arrête pas là. Il l’a démontré en l’utilisant pour fabriquer une corde capable de supporter une charge de 600kg. Il parle aussi de ce matériau pour remplacer le kevlar des gilets pare-balles ou créer du fil chirurgical.

La toile d’araignée présente beaucoup de caractéristiques intéressantes dont la souplesse, la résistance, la finesse, et une très bonne résistance aux hautes températures.

Eclipse (suite)
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Eclipse (suite)

Voilà l’éclipse du 21 mai 2012 c’est fini. Ça a duré longtemps (1h30?) et l’éclipse annulaire était parfaite durant près de 5 minutes. Naïvement je pensais qu’il ferait quasiment nuit quand le soleil serait – presque – entièrement caché mais même pas. On avait à peine l’impression qu’un gros nuage passait. En se bousillant forçant les yeux on pouvait à peine voir qu’il y avait une éclipse et si une personne n’avait pas été au courant elle n’aurait rien aperçu de différent.

L'éclipse au meilleur moment sans lunettes

Par contre en utilisant une paire de lunettes spéciales on voyait l’éclipse parfaitement. Et justement elle était parfaite. Par contre avec ces lunettes, ou un filtres spécial, on ne voit que ça. Que le soleil et rien d’autre.

L'éclipse telle que vue avec des lunettes spéciales

Le ciel était un peu nuageux et on suivait l’éclipse au rythme des “hooo!” et des “heee!” à chaque fois qu’un nuage bloquait ou dégageait la vue. Heureusement le spectacle a duré longtemps et on a pu profiter d’une belle vue par moments.

Je me suis déplacé pour l’occasion à l’un des points de vue les plus connus de Tokyo depuis lequel on a la Tokyo Sky Tree en décor de fond. Je pensais que la foule serait tellement compacte que je ne me suis pas embarrassé d’un trépied et d’un téléobjectif ne pensant pas pouvoir les utiliser correctement. En fait j’aurais eu largement la place de les utiliser car à part quelques dizaines/centaines de personnes “normales” presque tous les observateurs étaient des photographes et des équipes de télé. D’ailleurs on a passé la majeure partie du temps à se faire interviewer par différentes chaînes ma femme et moi. Tout ça pour dire que j’ai été assez surpris du peu de monde présent à l’un des points de vue les plus populaires. Avec tout le battage autour de l’évènement qu’on a eu à la télé ces derniers jours j’aurais imaginé que l’éclipse aurait déplacé les foules. À croire que 99% des gens étaient en train de travailler pendant ce moment exceptionnel.

Le Japon extrait du gaz d’hydrates de méthane
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Le Japon extrait du gaz d’hydrates de méthane

Depuis un navire de forage, à environ 80 km des côtes du Japon, des chercheurs japonais ont réussi pour la première fois, hier, à extraire du gaz d’hydrates de méthane depuis le sous-sol marin. Ce gaz pourrait être une solution d’avenir pour le Japon qui est actuellement contraint d’importer une grande partie de son énergie depuis la fermeture de la quasi-totalité des réacteurs nucléaires de l’archipel.

Appelé familièrement « glace qui brûle », l’hydrate de méthane est un composé glacé inflammable d’origine organique naturellement présent dans les fonds marins. Une fois extrait du sol la glace libère 164 fois son volume en méthane en fondant. La quantité d’énergie libérée est donc énorme. De plus les hydrates de méthane contiennent le double de carbone des énergies fossiles utilisées actuellement (gaz, pétrole, charbon).

Présent à de nombreux endroits sous les océans, on estime la quantité de gaz d’hydrates de méthane à 10 000 milliards de tonnes. Le Japon, qui est entouré de ce gaz, pourrait en tirer un siècle d’énergie. De fait, le gaz d’hydrates de méthane est considéré par certains comme la source d’énergie du futur, celle qui viendra remplacer le gaz de schiste.

Malheureusement l’extraction du gaz n’est pas aisée car il faut aller le chercher à de très grandes profondeurs. L’expérience réalisée hier a nécessité un forage de 330 mètres dans un sous-sol situé à 1 000 mètres de profondeur sous l’océan. De plus le forage est rendu difficile par une glace qui libère le gaz au moindre changement de température ou de pression. Gaz qui aurait un impact catastrophique sur l’environnement s’il venait à s’échapper de façon massive.

Beaucoup d’autres pays développent des techniques d’extraction du gaz d’hydrates de méthane. C’est le cas par exemple des États-Unis, de la Chine ou de l’Allemagne. Le Japon est le pays le plus avancé dans le domaine et il aura tout de même fallu aux chercheurs japonais 18 ans de recherche avant de procéder à la première extraction. Même si le Japon vise l’exploitation commerciale pour 2019 cette date est jugée très optimiste par beaucoup.

Des chercheurs japonais ont trouvé comment savoir de quoi vous rêvez
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Des chercheurs japonais ont trouvé comment savoir de quoi vous rêvez

Jusqu’à présent vos rêves n’appartenaient qu’à vous. Mais cela pourrait bien changer car des chercheurs japonais ont réalisé l’exploit de déchiffrer les rêves. Comment ? Tout simplement en ragardant l’activité cérébrale du dormeur.

À l’Institut international de recherche en télécommunications avancées (ATR) à Kyoto, Yukiyasu Kamitani, entouré de son équipe, explique :

Depuis longtemps, les hommes s’intéressent au rêve et à son sens, mais jusqu’à présent, seul le rêveur en connaît le contenu.

Ces propos sont tout à fait vrais, mais ne le seront peut-être plus pour très longtemps. Les chercheurs ont pensé à décoder les images créées par une personne durant la phase onirique du sommeil grâce à un dispositif simple mais bien pensé. Leur expérience a consisté à enregistrer l’activité cérébrale de trois personnes – à plusieurs reprises – pendant qu’elles dormaient. Volontairement, les chercheurs ont réveillé ces “patients” à chaque fois qu’un signal correspondant à une phase de rêve, apparaissait sur leur écran. Une fois réveillés, les sujets devaient dire quelles images ils avaient vues dans leurs rêves avant de se rendormir. Les trois personnes en question ont dû subir ceci environ 200 fois chacune.

Grâce à cela, les membres du laboratoire ont pu constituer un tableau de correspondances entre l’activité cérébrale des patients au moment précis des rêves et des objets issus de multiples catégories (nourriture, livre, personnalités, meubles, véhicules…) vus durant les songes. Ainsi, un lexique a pu être créé afin d’associer une image à un signal spécifique en provenance du cerveau. Une fois cette base de données complétée, les chercheurs ont réussi à deviner ce que les sujets voyaient en rêve en effectuant une lecture de l’activité cérébrale par imagerie à résonance magnétique (IRM).

Dans 60 à 70 % des cas, la prédiction des chercheurs était juste. L’équipe du professeur Kamitani conclut:

Nos résultats démontrent que l’expérience visuelle spécifique au cours du sommeil est représentée par des schémas d’activité cérébrale, ce qui fournit un moyen de découvrir le contenu du rêve en utilisant une mesure neurologique.