Japon: 1 budget – 5 voyages (2)
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Japon: 1 budget – 5 voyages (2)

De Narita à Tokyo

Il est presque midi lorsque Jean-François G. Delatune débarque de son 787-8 Dreamliner, le dernier-né de Boeing, un petit bijou de confort et de technologie qui n’a pris feu que deux fois cette année et qui n’a connu qu’un seul atterrissage d’urgence malgré ses nombreux problèmes de fuite de carburant, de freinage, et de fissure de pare-brise [Ce billet est sponsorisé par Airbus]. Jean-François passe la douane sans encombre et se dirige, avec comme seul bagage son bagage à main, vers la zone des taxis. Après une bonne nuit passée dans l’avion il est frais comme un gardon et prend le temps d’apprécier chaque détail de l’environnement qui l’entoure: les panneaux lumineux en japonais, les distributeurs de boissons qui s’enchaînent, et les magazines érotiques bien en vue dans un petit kiosque à journaux. Arrivé devant un taxi la porte arrière du véhicule s’ouvre toute seule. Elle se refermera automatiquement également. Jean-François n’a jamais vu ça mais après avoir chassé tous les animaux au sommet de leur pyramide alimentaire, incluant l’ours blanc, le cachalot et le hibou Grand-duc Bubo bubo, il en faut plus pour l’impressionner. Il tend au chauffeur l’adresse du Park Hyatt Tokyo, l’hôtel qui a accueilli Bill Murray et la délicieuse Scarlett Johansson pour le film Lost in Translation. Le chauffeur connaît évidemment l’endroit mais rentre tout de même les coordonnées dans son GPS pour avoir les infos trafic. Une heure et quarante cinq minutes plus tard le taxi arrive à Shinjuku et se gare devant les portes de l’hôtel au milieu d’une forêt de gratte-ciel. Alors que Jean-François tend sa Visa Gold pour payer la course un portier vient déjà l’accueillir. [Taxi – 200€]

Ce que remarque tout de suite René Pantoufle c’est la propreté de l’aéroport. Les sols sont luisants et toutes les installations semblent neuves. Les jambes un peu engourdies son premier pas se fait en direction des toilettes où il compte soulager sa vessie. Mais avant qu’il ne puisse franchir la porte, Christine Lassèche, l’accompagnatrice, lui fait signe de ne pas s’éloigner du reste du groupe jusqu’au passage des douanes. René patiente de longues minutes et fait finalement tamponner son passeport. Il cherche alors désespérément les toilettes des yeux lorsque Christine annonce que les bagages tournent déjà sur les tapis roulants et qu’il ne faut pas perdre de temps à les récupérer. René est finalement le dernier à retrouver sa valise et il doit se diriger au pas de course vers son groupe qui s’éloigne déjà vers la sortie. C’est en Limousine que René Pantoufle rejoint son hôtel. Enfin, plus exactement en Airport Limousine Bus. En car en fait. Pour rejoindre le centre de Tokyo il faudra compter environ 2 heures. Concentré sur son problème de vessie et essayant d’ignorer les conversations de ses voisines qui parlent des chutes du Niagara et des inondations en Chine René a du mal à apprécier le paysage. Arrivé à l’hôtel Asakusa View Hotel, dans le quartier d’Asakusa, la distribution des clés des chambres prend une bonne grosse demi-heure. Pendant ce temps on propose à René un verre d’eau pour patienter. [Car – 0€ (inclus dans le prix du tour)]

Jeanne Toulemonde est enchantée de son voyage. Depuis l’escale à Dubaï elle s’est retrouvée à côté d’un charmant jeune homme avec qui elle a discuté des heures de son dernier voyage entre Istanbul et Ankara. Elle sent déjà qu’elle va rencontrer plein de gens intéressants et passer des moments merveilleux au Japon. Après avoir passé l’immigration et récupéré sa valise, Jeanne se rend au Centre de services de voyage JR EAST pour aller chercher son JR Pass, un forfait qui lui permettra d’utiliser librement un grand nombre de transports dans Tokyo et à travers le Japon durant les 3 semaines de son voyage. Grâce à son précieux sésame Jeanne peut maintenant se diriger vers son hôtel en utilisant le Narita Express (N’EX pour les intimes), un train rapide en forme de sous-marin militaire qui relie l’aéroport aux plus grandes gares de Tokyo. Confortablement installée elle parcourt simplement la distance qui sépare l’aéroport du quartier de Shibuya en à peine une heure et vingt minutes. L’hôtel qu’elle a choisi, le Shibuya Excel Hotel Tokyu, se trouve juste à côté de la station de trains, tout près du célèbre Shibuya Crossing. [JR Pass – 430€]

À son arrivée à l’aéroport de Narita Vincent Gétudi est crevé. Alors qu’il pensait s’endormir devant un bon film dans l’avion la fille assise à côté de lui depuis la dernière escale n’a pas arrêté de lui casser les couilles avec son voyage en Turquie. Avant même de passer l’immigration et de récupérer sa montagne de valises Vincent se précipite aux toilettes. Il marque une pause avant d’entrer et prend sa première photo du Japon. Celle du panneau des toilettes qui montre qu’elles sont équipées de tables à langer pour les bébés, mais aussi pour les vieillards . Ravi d’avoir fait un gros caca dans les toilettes propres et high-tech dont il a tant entendu parler Vincent Gétudi peut enfin se concentrer sur la façon de regagner son logement à Ikebukuro. Pour regagner le centre-ville Vincent a choisi lui aussi le Narita Express. Il change quelques centaines d’euros en yens et achète son billet de train en profitant de la promotion “Suica & N’EX package“. En rajoutant ¥390 au prix du billet de train il obtient une jolie carte Suica d’une valeur de ¥2 000 qui lui permettra d’effectuer plusieurs déplacements sur n’importe quel réseau de transport de la capitale. Après 90 minutes il arrive dans l’immense gare et peine à trouver la sortie Est où l’attend quelqu’un qui va l’accompagner à sa guest-house. [N’EX + Suica – 26€]

Frédéric Danladèche arrive entier au Japon. Finalement le voyage avec Aeroflot n’était pas si mal. Frédéric n’a pas besoin de passer par la case toilettes car il s’en est donné à cœur joie dans l’avion en pensant que chier à 900 km/h et à 10 km du sol c’était ça le vrai progrès. Quelques dizaines de minutes après avoir quitté l’avion Frédéric reçoit sans problème le coup de tampon qui lui donne le droit de rester une année complète sur le sol japonais. Dans la foulée il fait faire sa carte de résident par les services d’immigration de l’aéroport, carte qui lui servira de pièce d’identité obligatoire pour effectuer n’importe quelle démarche administrative au Japon. Pour regagner sa guest-house Frédéric Danladèche choisit l’option la moins chère, le train de la ligne Keisei qui relie Narita à Nippori pour ¥1 000. Le train est bondé et les 1h15 de trajet lui paraissent une éternité. De Nippori Frédéric prend ensuite un train pour Shinjuku. Là, il galère 45 minutes comme un gland avec ses grosses valises pour trouver dans la plus grande gare du monde le train qui va l’amener à Musashi-Koganei, une station un peu éloignée du centre mais où il a trouvé le logement le moins cher à Tokyo. Jamais il n’a été entouré d’autant de monde mais jamais il ne s’est senti aussi seul. Enfin arrivé à destination Frédéric se débat avec un téléphone public à pièces et son anglais rudimentaire pour prévenir le personnel de la guest-house qu’il est arrivé. Il attend. [Train – 11€]

À suivre…

Réussir son Working Holiday
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Réussir son Working Holiday

visa-wh-japan

Le Working Holiday (WH) est un type de visa permettant de séjourner au Japon durant 1 an et comme son nom l’indique il autorise son détenteur à travailler sur place. Vous trouverez un article détaillé suivi de 22 pages de questions et réponses sur le Forum, les infos datent un peu mais doivent être encore valables en majorité.

Le but de cet article n’est pas d’expliquer ce qu’est un visa WH ou comment l’obtenir mais de donner quelques conseils permettant de profiter au maximum de son séjour au Japon avec ce visa. Étant parti moi-même un an au Japon en WH je me base d’abord sur ma propre expérience mais aussi sur celles d’autres personnes dans la même situation que j’ai rencontré.

Le WH est un visa formidable mais on ne peut l’obtenir qu’une seule fois et pour un an maximum. C’est une chance unique de partir vivre au Japon alors autant ne pas la rater.

La première chose qu’il faut se mettre dans la tête c’est qu’un an c’est très court. Surtout si on compte se servir du WH comme voie d’accès pour rester au Japon plus d’un an. En effet beaucoup partent avec l’espoir de trouver un travail sur place qui leur permettra de décrocher un visa de travail et donc de rester plus longtemps au Japon.

Tout commence par une bonne préparation avant de partir. Ça peut paraître logique mais je vois parfois des gens venir comme s’ils arrivaient en vacances, avec 3 sous en poche et sans parler un mot de japonais. En général ils ne restent pas très longtemps et ne profitent pas au maximum de leur expérience car ils économisent un maximum pour rester plus longtemps et rencontrent assez peu de personnes à cause de la barrière de la langue.
L’idéal c’est de pouvoir partir avec un bon diplôme, voire de l’expérience professionnelle, en ayant déjà un bon niveau de japonais et en ayant une somme d’argent assez confortable.

L’argent. Pour obtenir un visa WH il faut prouver avoir au moins 4000€ sur son compte ou 2500€ et un billet d’avion de retour. Avec 2500€ on ne tient pas longtemps au Japon. Disons deux mois, peut-être trois en restant dans sa chambre à manger des nouilles tous les jours (déjà vu). 5000€ à 6000€ ça me paraît déjà une somme plus correcte pour partir. Mais plus c’est encore mieux. Pensez que vous n’allez pas seulement vivre au Japon mais peut-être que vous aurez aussi envie de voyager dans l’archipel ou les pays voisins. Vous voudrez faire des achats et sortir. Tout ça coûte cher.

Le japonais. Là-dessus chacun son style. Si vous voulez partir à l’aventure sans parler un mot de japonais et tenter la débrouille en apprenant quelques mots sur place pourquoi pas. Les moins timides arriveront toujours à trouver des amis et au pire vous pouvez rester entre étrangers ou avec des Japonais qui parlent anglais ou français. Mais avouez que passer un an dans un pays sans parler la langue, c’est louper énormément de choses. Mon conseil c’est de se mettre au japonais très tôt, même si on n’est pas sûr de partir un jour, plus on en connaît et plus ça sera facile et intéressant sur place. Trouver du travail sans parler japonais aussi n’est pas facile. Imaginez-vous chercher du travail dans votre pays sans parler français… Même pour faire la plonge dans un restaurant ou nettoyer des toilettes il faut pouvoir comprendre un minimum les ordres du patron non? Avec de la chance on peut trouver un petit boulot comme serveur dans un bar pour étrangers mais je ne vois pas trop ce qu’on peut faire d’autre. Distribuer des mouchoirs ou flyers dans la rue? Bien sûr tout ça peut être différent si vous avez un bon diplôme ou de l’expérience dans un secteur qui ouvre des portes au Japon.

Le diplôme. Si votre objectif est de trouver un bon boulot pour obtenir un visa de travail à la suite de votre WH un diplôme ou de l’expérience professionnelle est quasiment indispensable. Mieux vaut partir après avoir fini ses études donc. Il y a quelques années on pouvait trouver des places comme designer, illustrateur ou programmeur dans des entreprises jeunes et dynamiques. De bons boulots si on ne compte pas ses heures de travail. Aujourd’hui c’est devenu bien plus difficile et les entreprises japonaises embauchent très difficilement quelqu’un qui ne parle pas très bien japonais. Même un anglais parfait ne suffit plus dans la majorité des cas. Le chinois par contre est une langue qui ouvre un peu plus de portes.

Les contacts. Avant de partir essayez de vous faire un maximum de contacts. Lisez les expériences des blogueurs au Japon et posez-leur des questions, cherchez des correspondants japonais qui vous aideront éventuellement sur place dans vos démarches pour acheter un téléphone portable ou pour vous expliquer comment fonctionnent les trains etc. On gagne beaucoup de temps en rencontrant du monde sur place dès qu’on arrive. En choisissant un logement de type guest-house plutôt qu’un appartement on a plus de chance de rencontrer du monde dès son arrivée également.

Une fois sur place, la première chose à faire est de demander sa carte d’étranger (Alien card). Il faut le faire tout de suite, sans attendre, le jour de son arrivée ou le lendemain si possible. Sans cette carte on ne peut rien faire au Japon, impossible ou très difficile de chercher du travail, d’ouvrir un compte en banque ou d’acheter un téléphone portable. Or l’obtention de l’Alien Card prend environ 3 semaines donc ne perdez pas de temps pour en faire la demande. Ces 3 premières semaines seront nécessaires de toute façon pour vous habituer au Japon si vous découvrez le pays pour la première fois. Au début on peut être un peu désorienté et les petites choses du quotidien comme faire les courses doivent se réapprendre. D’ailleurs je conseille si possible de venir au moins une fois en vacances au Japon avant de venir en WH, vous aurez ainsi moins de difficultés à vous mettre dans le bain et ne perdrez pas de temps précieux au début de votre année.

Dès que vous avez votre Alien Card en poche votre premier réflexe doit être le téléphone portable suivi du compte en banque sans lesquels vous ne pourrez pas avoir une vie normale et trouver du travail. Ensuite direction l’agence Hello Work pour trouver un petit boulot ou recherche sur le net et les petites annonces pour un travail plus “sérieux”. Même si vous cherchez du travail dans une grande boîte japonaise pour décrocher un visa de travail ça n’est pas une mauvaise idée de chercher un petit boulot à côté au cas où. On trouve rarement un bon boulot du jour au lendemain surtout par les temps qui courent. Souvent il faut prendre le temps de se constituer un petit réseau et avoir un peu de chance.

Si votre WH avance et que vous n’avez toujours pas décroché de visa de travail il vous reste une option pour rester plus longtemps qui est le visa étudiant. Il permet aussi de travailler et peut durer 2 ou 3 ans. Seulement il faudra payer une école, école de langue par exemple, et y aller. Ça coûte assez cher en général et on en revient à la nécessité d’avoir de l’argent devant soi.

Si vous avez d’autres conseils ou des questions n’hésitez pas à les poser en commentaire.

Image: my.opera.com/sukekomashi-gaijin/blog/

Vivre à l’étranger: France vs Japon vs Chine vs Canada (3)
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Vivre à l’étranger: France vs Japon vs Chine vs Canada (3)

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Coût de la vie et Niveau de vie (article édité le 06 oct. 2012)

Avec Tokyo classée en 2011 comme la ville la plus chère du monde pour les expatriés et Osaka classée troisième, le Japon paraît mal engagé dans la bataille sur le coût de la vie.

Une pomme à 15 € à Tokyo

Mais voyons la France d’abord. Ça fait déjà quelques années que je suis parti mais à l’époque la France était déjà un pays où le coût de la vie me paraissait très élevé. Et d’après ce que j’entends dans mon entourage ou ce que je vois dans les infos (je m’intéresse quand même beaucoup à ce qui se passe en France) ça devient de pire en pire. Vu depuis l’étranger les Français ont l’air de bien galérer et d’avoir du mal à s’en sortir même avec un bon boulot. On a même l’impression que tous les Français vivent de trucs Low cost et que dès qu’une personne a un salaire un peu plus élevé il sort du lot et se fait cracher dessus par les autres (au Japon les “riches” parlent de leur salaire à la télé et sont plutôt montrés comme des exemples à suivre). Avant la classe moyenne française avait un train de vie agréable mais maintenant ça n’est plus vraiment le cas.

Au Canada les salaires sont un peu plus bas qu’en France mais les loyers, les factures, la nourriture, les loisirs et pleins d’autres choses sont généralement moins chers que dans les autres pays industrialisés. À Montréal j’appréciais par exemple de pouvoir me faire livrer à domicile n’importe quel genre de nourriture sans me ruiner, j’allais aussi un cinéma deux fois par semaine sans que ça se sente vraiment sur mon budget. Ce sont des choses difficiles à faire en France ou au Japon. Question loyer et charges liées au logement (eau, gaz, électricité, chauffage) je pense que le Canada est aussi moins cher que la France et le Japon. Ce n’est pas “donné” mais les prix paraissent généralement raisonnables. Par contre l’euro devient de moins en moins fort face au dollar canadien et ceux qui s’installent au Canada mais qui ont un revenu en euros (salaire d’une entreprise étrangère, bourse etc. perdent progressivement du pouvoir d’achat). Et puis avec la crise en ce moment je ne sais pas trop à quel point le pouvoir d’achat des Canadiens a pris un coup (apparemment pas trop d’après un commentaire à cet article).

En Chine le coût de la vie varie énormément d’une ville à l’autre et a tendance à grimper très vite. Ceci dit si on écarte Pékin, Shanghai et Hong Kong, on est le roi du pétrole avec quelques centaines d’euros par mois. Enfin, plus pour très longtemps c’est vrai. Quand j’étais étudiant en Chine, en 2008, je dépensais à peine 300€ par mois (hors voyages). La moitié passait dans le logement mais pour 150€ par mois j’avais un appartement de 75m2 meublé, presque neuf, bien situé au 21ème étage d’une résidence privée (avec gardien, parc pour les enfants etc.). D’après des amis de là-bas le coût de la vie a un peu augmenté depuis mais pas radicalement. Pour vous donner une idée le salaire d’un ingénieur à Shenyang est d’environ 500€ ou 600€ en ce moment. Avec un salaire comme ça on peut vivre très correctement mais c’est difficile d’acheter le dernier smartphone qui sort. En effet le prix de l’électronique ou des vêtements de marque par exemple varie assez peu d’un pays à l’autre. Questions transports le bus est presque gratuit mais c’est le sommet de l’inconfort, le train est un moyen très bon marché de se déplacer d’une ville à l’autre, le taxi n’est pas cher du tout et très pratique. Le bon point est pour la nourriture qui est vraiment bonne et bon marché. Des petits restaurants familiaux pas chers (et un peu super crades) se trouvent à chaque coin de rue et en général on se fait péter le ventre tellement c’est bon (et gras). Par contre il faut savoir lire un menu en chinois ou connaitre le nom des plats par cœur. Bref, si on ne cherche pas à se procurer les derniers produits à la mode la Chine est un endroit où on peut se faire plaisir pour pas cher et bien profiter de la vie.

Le Japon enfin. Le pays le plus cher mais aussi le pays dans lequel les gens ont le meilleur revenu. Les loyers sont chers (surtout à Tokyo), les transports sont chers, les assurances sont chères, les études sont chères, les produits de marques sont chers etc. Certaines choses sont toutefois bien plus abordables qu’en France comme la restauration rapide par exemple. Les taxes, les impôts pour les particuliers et les charges sociales pour les entreprises sont aussi très bas comparés à la France où on est vraiment pressés comme des citrons. Au final comme les salaires sont élevés en rapport avec le coût de la vie les gens vivent plutôt bien et ne se privent pas comme ailleurs. Le Niveau de vie au Japon est meilleur qu’ailleurs malgré les prix élevés mais pour un étranger qui débarque dans le pays de ses propres moyens c’est souvent difficile de trouver un travail raisonnablement bien payé, surtout en ce moment.

Mon classement:

Je prend en compte le niveau de vie que peut espérer, d’après moi, un expatrié français qui débarque dans un des trois autres pays par ses propres moyens (sans être envoyé par une grande entreprise par exemple) et en parlant un peu la langue locale. Et je le compare avec le niveau de vie “moyen” espéré en France.

1. Chine
2. Canada
3. Japon
4. France

Top 10 des plats à ne pas louper au Japon
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Top 10 des plats à ne pas louper au Japon

Si vous suivez l’Instagram d’Ici Japon vous avez remarqué que la moitié des photos étaient des photos de nourriture. J’aime manger et j’aime manger au Japon.

Le Japon c’est LE pays des bons plats avec la France. On a la diversité, la présentation, la qualité et le goût. Dans une ville comme Tokyo, ville où il y a le plus de restaurants au monde, la concurrence est rude et par conséquent on est quasiment sûr de bien manger partout où l’on va. Un restaurant qui vend de la merde ne restera pas ouvert longtemps.

Voici mon Top 10 des plats à ne pas louper lors d’un séjour au Japon. La cuisine japonaise est vraiment très variée et après plusieurs années au Japon j’en découvre encore presque tous les jours, mais c’est marrant, en pensant à mes plats favoris je me suis rendu compte que finalement mes plats préférés sont les plats les plus connus et les plus populaires. J’ai eu beau repenser à des plats qui sortent de l’ordinaire rien ne vient battre un curry ou des ramen pour moi.

Allez, c’est parti:

10. Onigiri

Il faudrait qu’on m’explique pourquoi on n’en trouve pas partout dans le monde. C’est tout con de faire une boule de riz avec du thon, du saumon ou n’importe quoi à l’intérieur. Et tellement bon. Au Japon on trouve des onigiri partout, à la maison, dans les izakaya, dans les combinis etc. Ça coûte trois fois rien, c’est nourrissant, et tout le monde aime ça.

Ma photo n’est pas des plus appétissantes mais j’aime bien coller un demi-litre de mayonnaise dessus 🙂

9. Tempura

Friture japonaise très légère. C’est tellement bon que ça me tue de mettre ça en 9e position seulement. Le tempura est à base de légumes, crevettes, calamar ou poisson. Ça se mange avec une sauce spéciale et du riz blanc. Que ça soit dans n’importe quel restaurant, même des chaînes de restauration rapide comme Tenya, on est rarement déçu. Pour la petite histoire c’est un plat que les Portuguais ont amené au Japon il y a longtemps et qui a été adapté pour le rendre plus léger pour les Japonais.

8. Yakiniku

Viande cuite sur plaque ou gril. C’est très bon mais parfois un peu cher et je préfère de loin un bon steak bien épais. Mais! Alors que les Japonais aiment surtout les morceaux de viande de grande qualité ou le classique karubi (le plat sur la photo ci-dessous) “je kiffe à mort” le yakiniku de poulet. C’est la viande la moins chère mais j’adore ça, quand c’est à volonté j’en mange jusqu’à ne plus pouvoir marcher.

7. Okonomiyaki

C’est le premier plat que j’ai mangé quand je suis arrivé au Japon et c’est longtemps resté mon préféré. C’est un plat originaire d’Osaka à base de chou, rempli de bonnes choses, et cuit sur plaque. Au restaurant on le fait souvent soi-même en commençant par mélanger les ingrédients. Ça se mange avec de la sauce spéciale et de la mayonnaise qui donnent un goût unique à ce plat. Il faut absolument essayer.

6. Tonkatsu

C’est du porc pané frit et pour moi c’est ce qui se marie le mieux avec du riz blanc. Il y a beaucoup de façon de manger le tonkatsu. En curry (katsu-kare) en sandwich (katsu-sando), avec des nouilles udon en soupe, dans un bol de riz avec ou sans oeufs (katsu-don) etc. C’est toujours bon. Mon préféré c’est de loin le cheese-katsu, avec du fromage à l’intérieur. Rien que de voir la photo je retrouve le goût dans la bouche et je salive.

5. Poisson cru

Elle me paraît loin l’époque où je ne mangeais pas de poisson. Les sushis et le sashimi c’est tellement bon et frais. On a vraiment l’impression de manger quelque chose de bon pour la santé et de raffiné. Je sais que beaucoup de personnes sont rebutées par le poisson cru mais il faut vraiment y goûter au Japon avant de déterminer si on aime ou non.

4. Udon

On trouve 3 grandes sortes de nouilles au Japon: ramen, soba, et udon. Les udon sont les plus épaisses et j’aimais déjà beaucoup les yaki-udon (udon à la poêle) avant d’aller au Japon. On les retrouve beaucoup dans la cuisine chinoise. Mais c’est en goûtant les udon au curry (kare-udon) que ces nouilles m’ont vraiment marqué.

3. Karaage

Le karaage est la friture japonaise plutôt grasse (mais pas forcément lourde) que l’on utilise surtout pour les viandes. Le karaage de poulet (tori no karaage) est un grand classique des izakaya qu’on est obligé de goûter au moins une fois. J’adore et j’en prends tout le temps. Mais encore meilleur que le poulet j’ai découvert le karaage de fugu il y a peu (plus léger et fondant), et encore au-dessus de ça je place le karaage de calamar (tako no karaage) que je pourrais mettre en première place de ce classement certains jours.

La photo ne donne pas vraiment envie mais c’est plus joli en vrai.

2. Ramen

Je ne crois pas que ça soit nécessaire de présenter ce plat. Je ne sais pas si je le mettrai toujours en 2e position mais j’en ai mangé d’excellentes il y a quelques jours et le plat a gagné encore quelques points dans mon cœur. Si vous ne mangez pas de ramen au moins une fois en venant au Japon on se demande pourquoi vous venez 🙂

1. Curry

Je suis obligé de le mettre en première place pour plusieurs raisons. Déjà parce que c’est le seul plat que je cuisine chez moi, ensuite parce que c’est le premier vrai plat japonais que j’ai mangé même avant de venir au Japon, ensuite parce qu’on peut le marier avec presque tous les autres plats cités plus haut (udon, soba, katsu, karaage et tempura) et enfin parce qu’on peut en manger des portions énormes à se faire éclater le ventre. Je ne m’en lasserai jamais alors première place sans hésitation!

Et vous, vos plats préférés?

Coup de coeur: Nani Nani?!
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Coup de coeur: Nani Nani?!

nani-nani-blogAujourd’hui  j’aimerais patager avec vous un coup de coeur découvert très récemment. Il s’agit du blog de Sophie Durand, Nani Nani?!, qui part bientôt au Japon pour un an en visa Working Holiday et nous fait découvrir ses aventures en BD, en commençant par les démarches pour obtenir le visa en question.

Elle a un sacré coup de crayon et ses dessins sont bourrés autant d’humour que d’informations. C’est tout ce que j’aime. Je lui souhaite bonne chance pour son blog et peut-être à bientôt à Tokyo.

Vivre à l’étranger: France vs Japon vs Chine vs Canada (4)
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Vivre à l’étranger: France vs Japon vs Chine vs Canada (4)

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Courses et shopping

Mine de rien c’est très important de pouvoir faire ses courses normalement, de pouvoir s’habiller, de trouver des sucreries qui nous plaisent et d’autres choses comme ça.

Le Japon c’est à la fois le pire et le meilleur. J’en ai déjà parlé plusieurs fois sur Ici Japon, au Japon je ne trouve presque rien à ma taille. Quasiment tous mes vêtements et la plupart de mes chaussures je les ai acheté en Thaïlande ou en Inde avant de m’installer à Tokyo car j’avais prévu le problème. Avec le temps je commence à m’habituer, j’ai trouvé un magasin où acheter des chapeaux, j’ai réussis à trouver des baskets sympas etc. Mais ça reste galère.
Si on met de côté ce problème de taille, le Japon, et surtout Tokyo, c’est tout de même LE pays du shopping. On voit des centres commerciaux pousser par dizaines dans toutes les villes d’Asie mais on est toujours loin de ce qu’on trouve à Tokyo. Que ce soit pour la mode, l’électronique, le sport, la musique, les loisirs ou le luxe il y a tout ce que l’on peut imaginer à Tokyo. Il y a le choix et surtout la qualité. C’est souvent assez cher en revanche mais d’un autre côté on peut aussi se faire plaisir sans se ruiner si on fait attention. Côté supermarchés c’est un peu déstabilisant au départ mais c’est en fait très simple de faire ses courses au Japon. Il y a beaucoup de produits frais et aussi des plats tout fait, voire des bentos, un peu partout. Autres bons points pour le Japon: le personnel est extrêmement accueillant, et les emballages sont très soignés.

La Chine est devenu un pays dans lequel les gens qui ont un peu d’argent consomment énormément, mais c’est très différent du Japon. Déjà faire ses courses dans un supermarché chinois est une vraie galère. Les produits vendus sont radicalement différents et c’est très difficile de savoir quoi acheter et comment le préparer. Heureusement qu’il y a souvent des plats tout fait que l’on peut acheter en pointant du doigt.
Heureusement aussi qu’il y a de plus en plus d’enseignes étrangères qui arrivent dans le pays (Carrefour, Auchan, Metro, Wal-Mart, Tesco). Ces supermarchés sont très différents de ceux qu’on trouve en Occident, avec des produits adaptés à la population locale, mais on peut au moins y acheter des pâtes et des steaks. Metro va même plus loin en proposant une majorité de produits importés de l’étranger (fromage Président, Nutella etc.), c’est super cher mais on est tout de même content. Mais de toute façon, en Chine, ça coûte souvent moins cher de manger dehors que de cuisiner à la maison.
Pour le Shopping on trouve vraiment tout ce que l’on veut mais les produits de marque (vêtement, électronique…) sont aussi presque chers qu’ailleurs, et paraissent donc hors de prix par rapport au coût de la vie en général. Après il y a énormément de contrefaçons, et presque tous les produits chinois destinés au marché chinois sont vraiment merdiques. C’est le seul pays que je connaisse où, avant de payer un produit, on le teste pour voir s’il n’est pas déjà cassé dans l’emballage.

Même si je ne suis pas un mordu de shopping je prenais beaucoup de plaisir au Canada, à Montréal, que ça soit dans les grands centres commerciaux reliés les uns aux autres, ou dans les rues commerçantes. Par rapport à la France tout paraît moins cher et aucun problème de taille comme au Japon. L’un des gros plus du Québec par rapport aux autres endroits c’est d’avoir un choix énorme en livres, aussi bien en français qu’en anglais, et les librairies de Montréal sont vraiment top.
Du côté des supermarchés aucun problème pour moi. Il n’y a pas vraiment de produits qui étonnent un français et les magasins sont plutôt pratiques et agréables.

La France enfin est de très loin le pays où je prends le moins de plaisir à faire du shopping. Je ne connais pas bien Paris mais dans tous les endroits où j’ai habité je n’ai jamais eu l’impression d’avoir un choix énorme et surtout tout est hors de prix. Un simple jeans Levis coûte facilement trois fois plus cher qu’au Canada, et quand on voit les prix à la FNAC on a juste envie de faire ses achats sur internet. Après ça n’est pas la faute des commerçants, c’est surtout que les charges et les taxes sont sans comparaisons avec les autres pays.
Faire ses courses en France c’est super pratique et je pense que c’est le pays du monde qui a les meilleurs super/hypermarchés. Par contre la nourriture est chèèère et le passage à la caisse est un enfer. Et d’après ce que j’entends la qualité des produits proposés en rayons se dégrade petit à petit.

Mon classement:

1. Japon
2. Canada
3. France
4. Chine

eBook Kanpai: Itinéraires et budgets de séjours au Japon
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eBook Kanpai: Itinéraires et budgets de séjours au Japon

J’ai déjà parlé des eBooks publiés par Gael de Kanpai.fr et comme j’apprécie beaucoup son travail je signale la sortie du troisième tome de sa série sur les voyages au Japon. Après avoir traité de la préparation du voyage, puis des endroits à voir au Japon, il s’est attaqué aux grandes questions du budget et de l’itinéraire.

J’ai eu de bons retours concernant les deux précédents tomes et je pense que ce dernier volet devrait séduire pas mal de monde aussi. Comme les volumes précédents le livre est un concentré d’informations et de conseils mais plus que dans les deux premiers chapitres il aborde des sujets dont on ne trouve pas facilement de réponses sur internet ou même dans les guides touristiques. Je ne compte plus les fois que l’on m’a demandé quel budget il faut pour un voyage, ou quels sont les endroits à voir en une semaine entre telle et telle ville. Enfin vous aurez des réponses complètes avec exemples et prix. L’ouvrage s’adresse à tous, quel que soit le type de voyage, quelle que soit la durée prévue, quel que soit votre budget, et quelle que soit votre expérience passée du Japon. Gael propose 8 itinéraires détaillés (10 dans la version Deluxe avec les circuits Lune de Miel et Hanami) et donne toutes les pistes nécessaires pour les adapter à ses envies ou ses besoins.

Dès l’introduction l’auteur précise qu’il ne proposera pas d’itinéraires “clichés” et effectivement on trouve dans chacun d’eux un bon équilibre entre lieux incontournables et sites moins connus.

Si je dois faire un reproche c’est que pour moi cet eBook manque de photos. J’aime bien voir ne serait-ce qu’une petite vignette pour présenter les destinations pour me repérer plus facilement. Du coup on est obligé d’utiliser en même temps le tome 2 ou un autre support. Mais le bon côté c’est que les 180 pages (version Deluxe) sont remplies d’infos et non d’images.

Vous l’avez compris je conseille cet eBook clair et pratique à tous. De plus c’est un achat doublement intelligent car en l’achetant vous contribuez au financement du site Kanpai.fr.

Tev, quel est ton parcours avant d’arriver au Japon?
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Tev, quel est ton parcours avant d’arriver au Japon?

question-dice C’est une question qu’on me pose très fréquemment, voire même LA question qui revient tout le temps. Comment j’en suis arrivé à m’installer au Japon? Comme je l’ai déjà mentionné, même si j’adore le Japon je n’avais jamais pensé y vivre un jour. Quand j’ai quitté la France il y a quelques années mon but était assez vague et consistait surtout à découvrir le plus de choses possibles et à m’éloigner autant que je pouvais du modèle métro-boulot-dodo.

En 2003 je quitte la France pour le Canada. Au début mon objectif est d’apprendre l’anglais pendant 1 mois en stage intensif mais je décide de rester 1 mois supplémentaire puis 3 autres mois et finis par m’inscrire à l’université pour obtenir un visa d’étudiant et pouvoir rester à Montréal, une ville que j’adore. Ma chance c’est d’avoir eu des parents qui m’ont poussé à faire des études et qui m’ont envoyé à l’université à l’étranger même si ça leur coûtait un bras. À l’époque je n’avais absolument aucune envie d’aller à la fac mais le fait d’y aller à l’étranger m’a motivé.

Avant que le cursus ne commence à la fac j’ai décidé de partir au Japon pour 3 mois. Dans les classes d’anglais que je prenais à Montréal j’ai rencontré beaucoup de Japonais qui sont devenus des amis, mon premier contact avec le Japon, je ne connaissais rien de ce pays avant, et lorsque la plupart de ceux-ci sont retournés au Japon j’ai décidé de les accompagner.

Ce premier voyage m’a coûté presque toutes mes économies. C’est surtout le prix du logement et de l’école de japonais qui m’ont coûté cher. En effet je ne voulais pas voyager juste pour faire du tourisme mais essayer de découvrir le pays plus profondément et pour moi ça passe forcément par l’apprentissage de la langue. En plus j’avais découvert au Canada que les écoles de langues sont un excellent moyen de rencontrer des gens intéressants.

Ce premier voyage au Japon, à Tokyo, a été un vrai succès. Comme tous ceux qui débarquent pour la première fois j’étais étonné à chaque coin de rue et je suis reparti avec des souvenirs plein la tête. Quelques mois plus tard j’y suis retourné pour passer les fêtes de fin d’année chez une amie japonaise et j’en ai profité pour faire un saut à Tokyo. C’était le reste de mes maigres économies.

Après le Japon je suis retourné à Montréal où j’ai entamé mes études. Après ma deuxième année de fac, fac de droit, j’ai tout lâché. Les cours se passaient bien et encore un an et demi à ce rythme et j’étais avocat au Canada ou aux Etats-Unis. Mais petit à petit l’univers du droit et les personnes que je rencontrais me plaisaient de moins en moins. Je m’imaginais facilement dans ma maison de retraite, plein de thunes, mais sans avoir rien fait d’autre que de bosser toute ma vie dans un monde qui ne me plaisait pas. Ça ne collait pas vraiment à ma philosophie de la vie de l’époque basée sur le principe “pourquoi passer sa jeunesse à préparer son avenir si c’est pour passer son avenir à regretter sa jeunesse”. J’ai donc laissé la fac en plan pour partir au Japon avec un visa working holiday (WH).

J’avais un visa d’un an pour le Japon mais pas vraiment de projet. Une amie m’avait trouvé un petit boulot sympa et j’espérais profiter un maximum de mon année sur place et ensuite passer à un autre pays. Peut-être l’Austalie avec le même visa, ou alors un pays plus excitant et pas cher comme la Chine ou l’Inde. Je n’ai pas eu le temps de me poser sérieusement la question longtemps puisque j’ai rencontré celle qui est devenue ma femme assez rapidement après mon arrivée en WH. On a voyagé ensemble quelques années avant de se marier et de finalement s’installer définitivement au Japon. Ma femme adore voyager mais n’imagine pas faire sa vie ailleurs qu’à Tokyo, et comme c’est une ville dans laquelle je m’imaginais bien vivre elle n’a pas eu besoin de me convaincre.

La morale c’est qu’on peut vivre au Japon sans avoir de diplôme ni d’argent quand le destin s’en mêle. Mais malgré mon parcours le Japon me paraît très difficile d’accès si l’on n’a pas fait de grandes études et même pour un simple séjour en WH je conseille de partir bien préparé avec un bon budget devant soi et si possible en parlant japonais le mieux possible.

E-book: Bien préparer son voyage au Japon
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E-book: Bien préparer son voyage au Japon

Aujourd’hui j’attire votre attention sur un e-book destiné à ceux qui préparent leur premier voyage au Japon. Je sais que vous êtes nombreux sur Ici Japon à être dans ce cas, et l’ouvrage “Bien préparer son voyage au Japon” vous sera sûrement utile. Ce livre numérique est disponible sur le site Kanpai.fr, l’un des sites francophones les plus connus sur le Japon et sa culture que je ne crois pas nécessaire de présenter.

« Bien préparer son voyage au Japon » aborde les informations générales sur le Japon et les Japonais, la vie lors d’un séjour sur place, donne des conseils précis et des bons plans pour organiser son voyage dans les meilleures conditions et planifier ses visites, jusqu’aux derniers préparatifs avant le départ. Le contenu du livre est en grande majorité inédit ; pour le reste, c’est une synthèse sérieusement mise à jour de dizaines d’articles des archives de Kanpai.fr.

Gael, l’auteur du livre et fondateur de Kanpai.fr, m’a fait parvenir “une copie” que j’ai lue en entier pour vous donner mes impressions. Notons déjà que Gael traite du Japon sur son site depuis l’année 2000 et qu’il a effectué plusieurs voyages au Japon sur une période de presque 10 ans; d’emblée on peut supposer qu’il sait de quoi il parle.

“Bien préparer son voyage au Japon” c’est avant tout une synthèse, un regroupement d’infos, que l’on peut glaner à droite et à gauche sur le net, compilées de façon claire et pratique. Je salue le travail de mise en forme au passage. À ceci l’auteur ajoute son point de vue, ses conseils personnels, et partage son expérience. Concrètement le livre permet de ne rien oublier dans la préparation de son voyage et présente l’avantage de se lire facilement et rapidement surtout, car Gael va directement au vif du sujet sans s’encombrer de choses superflues. Comme l’e-book vient de paraître il a aussi l’avantage de donner des informations à jour.

Évidemment vous y retrouvez tous les renseignements classiques allant de comment bien réserver son billet d’avion en passant par la rubrique santé et toute une partie sur les transports bien détaillée et vraiment pratique. Quelques autres rubriques sont aussi une bonne idée, par exemple sur le fonctionnement de la poste japonaise ou sur comment configurer son smartphone pour s’en servir au Japon. Le livre s’adresse surtout aux personnes qui partent par elles-mêmes, sans utiliser une agence de voyage, et qui veulent organiser leur budget, leurs logements et leurs déplacements. Dans la majorité des cas je suis en accord avec les conseils de Gael et il y a notamment un passage sur “avec qui partir” qui reflète exactement ma pensée.

L’e-book fait 96 pages, disons 80 pages si on enlève les photos, la table des matières, les remerciements etc. Il se lit assez vite mais 80 pages ça fait déjà un bon paquet d’infos et d’adresses utiles, surtout que le livre ne traite que de la partie préparation du voyage. Un second tome sur les visites à faire sera publié dans le futur. Étant donné que je ne suis pas vraiment la cible de ce livre je ne saurais pas vous dire objectivement s’il vaut un investissement de presque 10€. Je vous invite donc à lire les avis des acquéreurs de l’e-book sur le site Kanpai.fr qui sont plutôt positifs pour le moment. Je vous invite aussi à donner votre avis ici si vous connaissez déjà “Bien préparer son voyage au Japon”.

J’ajoute aussi qu’acheter ce genre de guide plutôt qu’un ouvrage “classique” en librairie encourage grandement les personnes qui partagent leur passion du Japon sur le net, comme le fait Gael.

Guest House Ici Japon
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Guest House Ici Japon

On ne dirait pas en regardant le rythme de publication sur le blog mais nous travaillons dur sur de nombreux projets et aujourd’hui je peux enfin (oui c’était long…) vous dévoiler l’un d’entre eux !

Pas de suspens puisque vous avez lu le titre du post donc. Ici Japon ouvre une guest house à Tokyo cette année ! Tout est officialisé depuis quelques jours seulement et le gros du travail va commencer maintenant pour durer plusieurs mois. Je ne peux pas encore vous donner tous les détails mais j’espère partager avec vous toutes les étapes de l’évolution du projet qui est très excitant pour nous et j’espère pour vous aussi.

Ce que je peux déjà vous dire c’est que le nom “guest house” n’est pas approprié à 100% puisque nous proposerons une formule d’hébergement assez spéciale qui reprendra le meilleur de la guest-house mais aussi les avantages du logement chez l’habitant et pas mal de sacrés bonus. Je peux vous dire aussi que l’on aura la meilleure guest house de Tokyo en terme de confort, d’espace, d’ambiance et aussi de prix 🙂

Évidemment tous les détails vous seront dévoilés bientôt, pour le moment il est encore trop tôt pour répondre à la plupart des questions (mais vous pouvez en poser tout de même). Le but de ce post est de vous signaler le début du projet et je vais vous faire un point régulièrement sur l’avancée. La date d’ouverture est fixée pour le moment à octobre 2014.